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Gemmothérapie : Pierre précieuse de la phytothérapie

Dernière mise à jour : 15 sept. 2019

Qu’est-ce que la gemmothérapie…

La gemmothérapie et la plus jeune branche de la phytothérapie

C’est une médecine douce qui utilise les bourgeons, les pousses, les germes, les radicelles et les tissus embryonnaire des plantes. Ces cellules souches, ces tissus embryonnaires, contiennent toutes les propriétés à la fois biochimiques et énergétiques de la future plante entière. Un peu comme s’ils étaient à la fois le fruits, la fleur, la feuille, la tige, les racines etc. Leur teneur est supérieure en composés actifs, avec un spectre d’action beaucoup plus vaste que chacune des parties de la plante prises isolément.

La gemmothérapie agit sur les processus naturels de régulation de notre corps par la régénération, la stimulation et le drainage de nos cellules, permettant ainsi une action profonde et globale sur l’ensemble de l’organisme.


Cette branche de la phytothérapie représente un avantage considérable car elle peut être utilisée par toute la famille, les femmes enceintes, les bébés, les nourrissons, les jeunes enfants, mais également les personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou en convalescence. Cette thérapie est aussi particulièrement efficace pour les animaux.



Un peu d’histoire …


Les bourgeons sont utilisés pour se soigner depuis la Préhistoire mais c’est au Moyen Âge que l’on retrouve dans les livres les premières traces de recettes. Par exemple, le bourgeon de Pin était utilisé pour la fabrication de sirop pour la toux. Hildegarde préconisait déjà l’emploi du bourgeon de cassis contre « la goutte », ainsi que d’autres bourgeons comme le boulot, le châtaignier, le frêne ou encore le tilleul. Mais c’est le médecin belge, le docteur Pol Henri qui utilise le premier en 1959 les bourgeons des arbres en phytothérapie.


Il étudie de près les cellules embryonnaires végétales pour leurs propriétés thérapeutiques et envisage leur utilisation médicale dans les cellules animales. Pour lui, chaque cellule contient à la fois des minéraux et des hormones de croissance qui disparaîtront lorsque la plante deviendra mature. C’est donc au stade embryonnaire qu’il faut utiliser la plante plus encore qu’à maturation. Il trouve alors le moyen d’extraire la quintessence de ces bourgeons sous forme de macérât dit "glycériné". Dans les années 80 le médecin français Dr. Max Tetau commence, ainsi que plusieurs autres médecins européens, le développement de ce qui s’appelait à l’époque la « phytoembryothérapie ». Le nom définitif de gemmothérapie interviendra plus tard d’après le mot latin « Gemmae » qui signifie à la fois bourgeon et pierre précieuse.

De plus en plus d’études et de recherche sont effectuées sur la capacité de la gemmothérapie à intervenir et compléter des traitements importants avec l’avantage de n’avoir aucun effet secondaire même s’il reste à être utilisés dans le cadre d’une prescription-conseil par un spécialiste des plantes médicinales (naturopathe, herboriste, phytothérapeute, etc.).


En pratique …



Lors de mes consultations en naturopathie, j'utilise fréquemment la gemmothérapie, seule ou en synergie avec d’autres soins naturels. Je considère avec vigilance les méthodes de travail des laboratoires de fabrication des bourgeons que je conseille et prescris.



Les bourgeons doivent être récoltés avec un soin très important par des cueilleurs locaux respectueux de l’environnement. Ils proviennent exclusivement des montagnes françaises et sont mis à macérer dans un mélange de glycérine végétale, d’alcool et d’eau au laboratoire, dynamisés à la main, puis stockés pendant plusieurs semaines. Ils sont ensuite filtrés puis mis en flacon sur place avant d’être expédiés aux différents utilisateurs.


On les consomme habituellement dilués dans un peu d’eau. La posologie varie selon le produit. En général, de 5 à 15 gouttes par jour (en une seule dose ou à raison de deux ou trois par jour).


En conclusion…


La gemmothérapie, véritable pépite de la médecine douce, ne se substitue pas pour autant à la phytothérapie en ce sens que le bourgeon ne présente pas toujours toutes les propriétés de la plante. La croissance peut également jouer un rôle important, sinon essentiel, dans l’acquisition de certaines propriétés. Par exemple, le bourgeon de la framboise ne possède pas la forte teneur en vitamine C du fruit mûr…Mieux vaut donc s’en remettre à un thérapeute spécialisé.


Si vous souhaitez me consulter, rendez vous sur le site ou sur Doctolib.

A bientôt !

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