En matière de nutrition, tout est une question d’équilibre. L’équilibre entre les différents types d’aliments, entre le solide et le liquide, le cru et le cuit, le vert et le blanc, le doux et le piquant, le quotidien et le festif ... Mais notre alimentation doit également contribuer à préserver un équilibre plus obscur : l’équilibre acido-basique (ou acide-base).
C’est à Robert Boyle (1627-1691) que l’on doit la première méthode de classification des substances suivant leur caractère acide ou alkali. Ayant étudié de façon systématique les liqueurs colorées d’origine végétale (teinture de tournesol, carmin de cochenille, sirops de violettes et autres fleurs...), il observe que les substances acides modifient la couleur bleue du sirop de violette, qui devient rouge en leur présence, et que les alkalis lui donnent une couleur verte. Il trouve aussi que certaines substances ne modifient pas la couleur des « indicateurs » et en conclut qu’elles sont neutres.
Le terme d’« alcali » (alcalin) dérive de l’arabe al-kali, cendres de plantes.
C’est à Robert Boyle (1627-1691) que l’on doit la première méthode de classification des substances suivant leur caractère acide ou alkali. Ayant étudié de façon systématique les liqueurs colorées d’origine végétale (teinture de tournesol, carmin de cochenille, sirops de violettes et autres fleurs...), il observe que les substances acides modifient la couleur bleue du sirop de violette, qui devient rouge en leur présence, et que les alkalis lui donnent une couleur verte. Il trouve aussi que certaines substances ne modifient pas la couleur des « indicateurs » et en conclut qu’elles sont neutres.
Le corps humain, son sang et tous ses milieux liquides ont un « pH » mesurable. Ce Ph représente le rapport d’équilibre entre acidité et alcalinité.
Lorsque ce pH est égal à 7, il est neutre : ni acide ni alcalin. Inférieur à 7, il est acide, supérieur à 7, il est alcalin (ou basique).
Le corps cherche constamment à éliminer son surplus d’acidité pour rester en bonne santé. Pour fonctionner correctement, notre organisme doit se situer dans une zone de pH équilibrée (autour de 7) alors que ses fonctions métaboliques et énergétiques produisent en permanence des déchets acides.
Certaines zones du tube digestif ont des pH spécifiquement très acides (comme l’estomac), et d’autres des pH très alcalins (comme les voies pancréatiques et le duodénum), mais il ne s’agit pas vraiment de l’intérieur de notre corps. Le contenu du tube digestif est une zone où transitent les aliments qui, tant qu’ils ne sont pas assimilés, restent « extérieurs » à notre organisme.
Lorsque notre corps est en déséquilibre, il « bascule » du côté acide, on parle alors d’acidose. Elle est souvent de bas bruit, c’est-à -dire qu’elle est dénuée de symptômes douloureux
Les causes de l’acidose sont diverses : mauvaise alimentation, mauvaise fonction d’élimination, stress, l’âge, etc… Elles peuvent entraîner un excès de productions d’acides organiques dans le corps, menant à un excès global d’acidité et une surcharge en déchets métaboliques et toxines.
Il a été montré que l’alimentation moderne est trop acidifiante. En particulier, elle est devenue trop riche en sucres rapides, sodas, graisses raffinés, fromages, céréales raffinées et viandes. A l’inverse, les légumes, fruits, noix et produits complets (non raffinés) sont trop peu consommés alors qu’ils sont alcalinisant.
Il faut donc faire en sorte de coordonner correctement les aliments qui composent notre assiette afin de « tamponner » au mieux l’excès d’acidité de notre alimentation.
Ainsi, une assiette équilibrée se décompose en 1/3 d’aliments acides contre 2/3 d’aliments basifiants.
Il existe des tableaux de classification des aliments selon s’ils sont acides ou basiques
Je peux vous donner des conseils personnalisés en fin de bilan de vitalité ou en consultations de nutrition en cas d’acidose avérée.
